Présentation de Pablo, nouveau vicaire à Villefranche

– Père Pablo, tu viens d’arriver dans la paroisse, tout le monde veut te connaître ; tu t’es déjà présenté par un édito sur la feuille de messe, mais nous voudrions parler de toi sur le site de la paroisse. Qui es-tu, Pablo ? D’où viens-tu ?

– Je viens d’Argentine, je suis né le 12 avril 1985 à Salta. J’ai vécu en Argentine jusqu’à mon ordination, le 10 juin 2010 au Paraguay. J’ai ensuite été envoyé en France dans le Var, où je suis resté cinq ans, puis on m’a envoyé à Ampuis dans le Rhône, dans une communauté de l’Institut auquel j’appartiens depuis toujours, « l’Institut du Verbe Incarné ». Je viens tout juste d’être nommé vicaire à Villefranche.

– Tu appartiens à un Institut, tu n’es pas, comme on dit, « incardiné » c’est-à-dire prêtre diocésain.

Non, depuis mon entrée au petit séminaire, je suis dans cette communauté. Mais dans quelque temps, je pourrai choisir soit de rester au sein de l’Institut, soit de devenir prêtre du diocèse.

– Comment as-tu décidé de devenir prêtre, et vers quelle mission ?

J’ai senti un appel au moment de ma première communion, à 8 ans. Un an après, je suis entré au petit séminaire et j’ai suivi toute la formation jusqu’à mon ordination.

Jusqu’ici je me suis surtout tourné vers les jeunes ; les mouvements scouts, la pastorale scolaire, mais aussi le service auprès des malades. À Villefranche je travaille avec l’aumônerie notamment, et bien sûr comme tous les prêtres, je célèbre les sacrements. J’espère beaucoup de ce nouveau ministère, par exemple connaître les particularités de la pastorale en ville, que je n’ai pas encore exercée.

– Comment te sens-tu « chez nous » ?

Je vois une paroisse pleine de vitalité, dynamique ; je suis très bien accueilli, avec beaucoup de gentillesse aussi bien par mes confrères et les personnes engagées dans la paroisse, que par les paroissiens que j’ai pu rencontrer ; pas encore beaucoup mais ça se passe bien. Je me confie à vos prières et en même temps, je vous encourage à vous laisser toucher par le Christ, afin que vos oreilles puissent l’entendre et votre bouche l’annoncer à tous, comme le dit saint Marc : « Puis Jésus, les yeux levés au ciel, soupira et lui dit « effeta » c’est-à-dire : « ouvre-toi ! » Ses oreilles s’ouvrirent et sa langue se délia. » (Mc 7,31-37)

Propos recueillis par Alain de Guido, octobre 2018