Janine PAPILLAT

 

Paroissienne souriante et fidèle à Notre Dame, peux-tu te présenter ?

Je suis née à Bourg en Bresse, je suis l’aînée d’une fratrie de 5. On est donc une grande famille catholique pratiquante, très unie, et dont les parents ont respecté chacun de nous dans sa propre vie.

Puis nous sommes allés habiter à Jassans  et je suis allée à l’école du village puis au collège à Villefranche.

J’ai démarré dans le monde du travail à 16 ans à SuperMag, ensuite, à Blédina durant 42 ans d’abord en comptabilité, puis logistique et enfin l’export.

Je me suis mariée, un fils et aujourd’hui grand-mère d’une petite Ambre.

Vers 30 ans, difficultés dans ma vie personnelle et beaucoup de souffrances qui m’ont un peu éloignée de l’Eglise. Mais petit à petit, grâce à des prêtres comme le Père Michel Joguet ou le Père Mermoz, ou des personnes comme Francine, je suis revenue à l’Eglise et j’y suis très heureuse aujourd’hui. Dans la paroisse maintenant, je me sens bien, je me sens accueillie, et cela m’apporte beaucoup.

J’ai aussi été heureuse d’aller en Terre Sainte avec le Père Joguet.

J’ai donc pris ma retraite il y a un an et j’ai commencé du bénévolat petit à petit.

Sinon j’habite en plein cœur de Villefranche et je fais  pratiquement tout à pieds.

Quels loisirs et quelles passions… ?

* Le cinéma aux « 400 coups » !

* Lecture, surtout des biographies.

* La cuisine.

* La marche « nordique » avec un entraîneur.

* Balades dans le Beaujolais et dans le Bugey.

* Un peu de vélo… C’est Paul qui en fait beaucoup, d’ailleurs il a fait plus de 10000 Kms en 2011, mais sans moi !

*  On aime l’Italie, on va à Rome….

Quels sont tes engagements ?

* Le bric à brac au foyer Notre-Dame des Sans-Abris : J’y vais le mardi souvent toute la journée et de temps en temps le samedi, je trie les livres qui arrivent en énorme sacs ! Plusieurs centaines ! Puis on réfléchit pour enlever tous ceux qui restent en rayon depuis longtemps et on les remplace par d’autres…

L’après-midi je suis à la vente. On rencontre des gens différents, des enfants, des maghrébins, des « intellos », des bouquinistes etc. Cela marche très bien.

Tout cela pour financer les différents foyers qui accueillent des personnes en difficulté : des femmes battues qui se sont sauvées de chez elles, des SDF, des paumés, et ceux qui ont envie de parler et d’être écoutés.

* Permanence à la cure : un jeudi après-midi sur deux, pour le téléphone, les RDV, l’accueil pour baptêmes, mariages, funérailles ou renseignements… J’aide Anne-Marie LOTISSIER à préparer les dossiers de mariages (demande acte de Baptême), j’apprécie la bonne communication avec les prêtres et les gens qui passent.

Le soir à 18 heures, il faut aller fermer Notre Dame : éteindre les lampions, les lustres et surtout vérifier partout qu’il ne reste personne !

* Hospitalière à Lourdes : pour le pèlerinage diocésain, chaque année en Juin. Voyage en train ou en car pour 400 malades environ et 489 hospitaliers (282 hospitalières, infirmières, médecins 207 brancardiers) . C’est dur physiquement, mais c’est porteur de foi : on aide des gens handicapés, on est obligés d’être très humbles…

Ces 5 jours de prière, je me sens portée tout le temps… Quand j’ai une petite demi-heure de libre, je vais seule prier à la grotte… Aller à Lourdes, c’est pour moi vivre ma foi.

* Accueil Notre Dame des Marais : avant la messe de 10h30, nous sommes 2 ou 3 à préparer tout ce qu’il faut pour l’Eucharistie, en arrivant vers 9h.

* Aide à une personne âgée qui est une « amie » de 84 ans qui me considère comme sa fille… Je l’aide pour cuisiner ses repas, la coucher, puis pour les courses, visites chez le médecin ou kiné… Elle est un peu invalide, perd son autonomie, parfois elle tombe, m’appelle par téléphone et j’y vais. Il faut sans cesse la rassurer. Le Dimanche à midi elle vient déjeuner chez nous. Nous attendons un placement.

* Aide au baby-sitting paroissial et je vais à Montaigu.

Quel est ton message ?

Ma foi,… qu’elle se voit ! Rester ouverte, sourire, essayer d’apporter un peu de joie et de réconfort, rendre service et dire « aimez-vous les uns les autres ». Ce serait tellement plus simple…

J’aime tellement le contact : c’est pour cela que je me sens de mieux en mieux dans la paroisse.

 

Propos recueillis par Martine et Yves Tricou, le 27 janvier 2012